Voter, une liberté à sauvegarder

Dimanche prochain (le 14 mars) et le suivant (le 21 mars) nous prenons le chemin des urnes pour élire notre liste, représentative au conseil régional.

Nous ? Tous ? Qui sait ?

Le vote est une liberté. C'est un droit obtenu des combats de nos anciens, c'est normalement un devoir, en tant que citoyen.

Si nous sommes attachés à nos droits dans la vie de tous les jours, pourquoi ne le sommes nous pas de la même manière pour nos devoirs ? Par esprit de contrainte ? Parce que c'est vrai qu'une petite balade un dimanche en famille pour se rendre jusqu'au bureau de vote, c'est une immense et insupportable contrainte, discuter avec des connaissances de son quartier, en attendant son tour à l'isoloir, c'est éprouvant et psychologiquement éreintant, quand bien même il faut refaire exactement la même chose la semaine suivante. C'est carrément insurmontable.

Mais puisque le positif l'emporte sur le négatif, vous verrez qu'à côté de tout ce qui vous « pompe l'air » un jour d'élection, le fait d'avoir choisi votre liste, d'avoir fait poids avec votre voix dans un pourcentage de résultat, le fait simplement de mettre votre bulletin de vote dans l'urne et de savoir que VOUS AVEZ DECIDE, parce que, pour une fois, on vous demande votre avis. Vous verrez que tout cela, à côté, ça fait du bien. Se sentir citoyen n'a pas de prix. Sinon celui de la fierté.

Le vote est notre liberté. Ne forçons pas les décideurs à le rendre obligatoire comme en Belgique (où l'abstention ne dépasse pas 9%). Participez, votez! Faites que le vote reste notre liberté.

Et comme le dit Alain Duhamel, journaliste et essayiste, « la démocratie est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux abstentionnistes. S'abstenir, c'est se comporter en enfants gâtés de la démocratie ».